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jeudi 11 décembre 2014

Danse, danse, danse

Danse, danse, danse



Ce matin, nous sommes conviés à un spectacle pour les tout-petits sur la danse... Un spectacle de danse pour les moins de trois ans ? Oh la la ils y vont fort à la mairie cette année... Mais curieux... on se met en route... Je suis accompagnée d'Esméralda, la maman de Capucine, Capucine, Germaine, Géronimo et Gédéon. 


On s'installe sur de grandes couettes blanches où reposent quelques oreillers. Tous les décors sont blancs : tissus avec broderies suspendus, oreillers déposés au centre de la scène. 


Le son d'une guitare retentit... Chut... Plus un bruit... Une femme apparaît... Gracieuse... elle se met en mouvement...  Les enfants (et les adultes) sont séduits... pas de pleurs... nous avons tous les yeux braqués vers les artistes et ceci pendant tout le spectacle... Ils ont su capté l'attention du public... Chapeau bas  !


Un spectacle tout en douceur, tout en couleur !


Ce spectacle, intitulé "Fabbrica Mundi", de la compagnie Gioco Cosî, nous a fait découvrir les nuances et les contrastes des couleurs,  danses et musique... Les surprises visuelles et sonores se succèdent.


Je remercie la mairie de Basse-Goulaine de nous avoir offert un spectacle de qualité !





Écriture chorégraphique et mise en scène : Luisella Rimola
Interprètes : Loïc Perdrix et Luisella Rimola
Création musicale : Loïc Perdrix





lundi 7 juillet 2014

Les sanctions

Les sanctions
par Jean Epstein, Psychosociologue

Des sanctions nécessaires  :


En excluant, bien sûr, les "corrections" physiques dont étaient encore récemment victimes de nombreux enfants dans notre pays, ces sanctions, en soi, sont indispensables au bon développement social de chacun de nos loupiots, à la fois pour qu'il apprenne à respecter les autres, mais aussi qu'il sent lui-même, contenu dans un cadre sécurisant. Et les enfants le savent très bien !
Pour s'en persuader, il suffit de voir avec quelle énergie ils provoquent les adultes pour parvenir à imprimer dans leur esprit, au fil des mois et des années, un code pénal substantiel. Au gré des bêtises, allant souvent crescendo et regroupées le même jour afin d'être plus lisibles, ils vont autorédiger un code en deux pages ;
  • Si leur comportement n'est pas sanctionné, la bêtise s'inscrit sur la page gauche, dans la liste des bêtises à refaire (puisque pas chères !) ;
  • Inversement, au cas où la sanction s'avère claire, elle prendra place sur la page de droite, au sein de la rubrique des "inter-dits". Il est très intéressant de s'amuser à couper ce mot en deux, car ainsi, il prend tout son sens ; "dit entre..." ce qui signifie que les interdits constituent un langage et qu'un enfant-roi, n'en rencontrant aucun, est un enfant profondément seul !
Mais pour un loupiot, cet exercice n'est pas forcement facile à faire, en période où de plus en plus de parents craignent d'être considérés comme "méchants". ("est-ce que mon enfant va m'aimer si je lui dis "non" ?). Quelle absurdité !
Dans l'intérêt même de l'enfant, non seulement ces sanctions sont nécessaires, mais afin d'être efficaces, elles doivent correspondre à un certain nombre de critère qui unanimement, concernent tous les gamins.

Neuf critères

Pour moi, ces critère sont au nombres de neuf. A savoir, les sanctions doivent être :

1 - Immédiates : Les loupiots, par définition, vivent dans l'instant présent ("tout, tout de suite !") De ce fait, comment pourrait-ils appréhender une quelconque sanction différée au soir ou au lendemain alors que la bêtise a été faite le matin ?

2 - Formulées par la personne qui a été dérangée par le comportement de cet enfant. Nous touchons là à un élément clef qui caractérise chaque sanction : pour pouvoir imposer ce cadre indispensable, l'adulte doit savoir dire "non !" à ce qui le dérange, lui.
Imaginons une seconde des parents qui, se culpabilisant de trop travailler, de ne pas être assez disponible pour leur enfant, le laisserait durant tout le week-end faire un maximum de bêtises sans oser intervenir et qui, le lundi matin, en l'amenant à la crèche, chargerait l'auxiliaire de puériculture de le disputer pour son comportement de la veille, avec eux !

3 - Cohérentes : Dans la suite logique de ce qui vient d'être dit, il va de soi que chacun (chaque parent, chaque professionnel) a ses propres limites de tolérance. Ainsi, à travers cette variabilité, loin d'être une source d'incohérence, l'enfant va acquérir ce que l'on appelle "la faculté d'adaptabilité" - c'est-à-dire comprendre qu'on ne se comporte pas de la même façon avec n'importe qui, dans n'importe quelle circonstance. Mais paradoxalement, le plein exercice de cette variabilité suppose, quand même, que des règles de base soient établies en commun entre les adultes qui entourent un même enfant. Entre les parents, bien sûr, mais tout autant entre les professionnels d'une même équipe et entre parents et professionnels. 

4 - Fermes et pas discutables : Les enfants, quel que soit leur âge, sont de bien meilleurs négociateurs que nous... alors surtout pas de négociation, nous serions assurés de perdre : La sanction doit être ferme et la rester, sans appel.

5 - Expliquées : Il va de soi que, pour permettre à l'enfant de faire le lien de cause à effet entre ce qui nous a dérangés dans son comportement et la sanction qui a suivi, une explication est nécessaire. Par contre, celle-ci doit être courte, précise et surtout ne pas durer une heure, ce qui ne ferait que diluer le message.

6 - Proportionnées et justes : Il m'arrive de croiser des gamins qui, pour une petites choses, reçoivent des punitions énormes alors que, le lendemain, pour de grosses bêtises, la sanction s'avère minime. Comment comprendre, pour eux, la logique de cette disproportion !
Par contre, la sanction doit être juste : ce qui signifie qu'il faut veiller obsessionnellement à ne pas se tromper de coupable si plusieurs enfants jouent ensemble. En effet, on rencontre souvent des loupiots "roublards" qui, visiblement, sont à l'initiative de nombreuses bêtises, mais qui montrent un talent fou pour faire accuser les autres à leur place. Qu'y a-t-il de pire, dans l'esprit d'un gamin, que d'être victime d'une injustice et, pire encore, de n'être pas cru lorsqu'il proclame avec véhémence que ce n'est pas lui le fautif ?

7 - Surtout pas humiliantes : N'oublions pas que le mot "Autorité" vient de la racine "AUCTOR" qui signifie : prendre de la hauteur, élever. Faire autorité n'a jamais voulu dire "abaisser". Injustice et humiliation : deux sources de rébellion permanente qui souvent peuvent conduire l'enfant à multiplier les provocations.

8 - Crédibles, réalisables : Par définition, pour les enfants, l'acquisition de l'humour prend de nombreuses années (... et certains peuvent arriver à l'âge adulte en ne l'ayant pas encore faite). Avoir de l'humour suppose de pouvoir comprendre au second degré ce qui est dit. Or les tout-petits sont loin d'en être encore là ! Que penser alors d'éventuelles sanctions délirantes qui, prises par le loupiot, au premier degré, peuvent s'avérer monstrueuses et terrorisantes ?
"Si tu continues, je te fiche par la fenêtre !"
Sur l'autoroute, en s'adressant aux gamins qui chahutent à l'arrière de la voiture : "Si vous n'arrêtez pas, je vous laisse à la station service !"
La liste est à compléter soi-même mais, attention, elle est très longue !

9 - Adaptées à chaque enfant : Il va de soi que ces neuf critères sont "généralistes" et ne visent pas à décliner une quelconque liste de sanctions idéales qui ne seraient que pure imposture étant donnée l'immense différence de réceptivité d'un enfant à l'autre

Une chose est certaine : le "théoricien" que je suis souhaite bon courage aux parents et aux professionnels qui se trouvent confrontés à un enfant qui, bien qu'ayant encore plus que les autres besoin de limites, donne l'impression que, sur lui, tout glisse : "même pas mal !".
Dans ce cas, on a tout intérêt, si l'on est parents, à le prêter à des amis pour le week-end ou, si l'on travaille en équipe, à le confier à un collègue... et que le meilleur gagne !








mercredi 25 juin 2014

La morsure

La morsure

 

Pourquoi les tout-petits mordent-ils ?

Les petits peuvent mordre pour plusieurs raisons et, même si cette action est ressentie comme agressive, il n'est pas évident qu'elle le soit toujours pour l'enfant qui vient de mordre.
 
Il mord parce qu'il a mal aux dents : en période de poussée dentaire le bébé peut souffrir des gencives. Mordre est alors une manière de se soulager et comme il ne fait pas forcement la différence entre l'anneau dentaire, le jouet, l'objet ou le bras du voisin, alors il est possible qu'il morde aussi ce dernier.
 
Il mord parce qu'il découvre : on le sait les bébés mettent tout à la bouche. De ce fait, cette dernière est aussi appelée la troisième main du bébé. Le problème, lorsque le bébé a des dents et qu'il porte les objets à sa bouche, c'est qu'il peut les mordre. Il fait pareil avec la main qui traîne à côté de sa bouche.
 
Il mord parce qu'il goûte : On pense aussi que la bouche donne accès aux odeurs et que l'odorat, sens très développé chez le bébé, lui permet de découvrir et d'analyser son environnement. Quelquefois, il va un peu plus loin dans la découverte sensorielle. Il mord quel que soit ce qu'il a dans la bouche... et cela peut être un doigt, une épaule...
 
Il mord parce qu'il aime : C'est le fameux, je t'aime, je te mange... Le bébé aussi aime très fort et est prêt à dévorer celle et ceux qu'il aime. La morsure peut aussi être un acte d'amour. Certains bébés mordent leurs parents.
 
Il mord parce qu'il se défend : Lorsque plusieurs jeunes enfants jouent, il est possible que l'un veuille se saisir de l'objet que l'autre a dans les mains. Le bébé qui se défend crie généralement et tient fortement l'objet en question dans ses mains. Mais cela ne suffit pas toujours et comme ses mains sont trop occupées, il utilise sa bouche pour mordre et faire lâcher prise à l'autre enfant.
 
Il mord parce qu'il veut un objet : A l'inverse lorsqu'un enfant veut absolument l'objet possédé par un autre et que ce dernier ne veut pas le lâcher, il le mord pour l'obtenir. Le conflit est aussi une forme d'interaction avec l'autre.
 
Il mord parce qu'il est submergé par une pulsion agressive : le bébé ne sait pas encore bien contrôler ses pulsions et celles-ci peuvent être agressives lorsqu'il est frustré ou lorsqu'il souffre. La morsure est alors une réaction brutale à une souffrance incontrôlable. Certains bébés retournent cette pulsion d'agressivité contre eux-mêmes et se mordent. Il souffre.
 
Il mord parce que c'est son mode de communication : Le bébé peut ne pas trouver d'autres moyens de communication. La morsure peut devenir le signal d'alarme pour attirer l'attention sur lui. Par la morsure l'enfant communique et entre dans une relation privilégiée négative avec les autres. Il souffre également.
 
 
 

Que faire lorsque l'enfant mord ?

 
Garder son calme : Il ne faut pas que l'adulte se laisse contaminer par la violence de l'acte et devienne lui-même violent, cela déstabiliserait encore plus l'enfant. Même dans les situations de morsures répétitives qui peuvent devenir exaspérantes, il faut toujours conserver sa sérénité. C'est ainsi que l'enfant pourra toujours avoir confiance en l'adulte qui s'occupe de lui et qu'il se sécurisera à ses côtés. Il ne faut pas entrer dans le cercle vicieux de l'escalade de violence ou de peur.
 
Utiliser la parole : Il faut mettre des mots sur ce qui vient de se passer. Commenter l'action, les raisons, les conséquences, les émotions que ce geste suscite pour les uns et pour les autres. Mais il faut aussi rappeler, la loi, l'interdit de faire mal, l'interdit de mordre un enfant ou un adulte. Il faut le dire avec un ton ferme et assurer, sans crier, sans violence verbale, ni physique, en étant parfaitement convaincu de son propos, en se mettant à la hauteur de l'enfant et en requérant son attention. Il a le droit d'être en colère, d'être triste, fâché, mais il n'a pas le droit de faire mal, donc de mordre.
 
Offrir d'autres solutions à l'enfant : Il faut lui permettre d'une part d'extérioriser sa pulsion agressive autrement et d'autre part de l'exprimer dans des jeux.
 
Pouvoir mordre dans autre chose : Son doudou, une poupée, un objet spécifique. Certaines équipes de crèches ont construit "des bêtes à taper", sorte de peluches qu'elles ont confectionnées avec des tissus de bric et de broc et sur lesquelles les enfants peuvent se défouler. On peut aussi demander aux enfants les plus grands d'enlever leur sucette pour parler et les inciter à verbaliser ce qui se passe. Parler est toujours mieux que mordre.
 
Proposer des activités ludiques dans lesquelles les enfants trouvent l'occasion d'extérioriser leurs pulsions agressives  : pouvoir détruire des tours, déchirer des feuilles, taper sur des établis... sont autant de manière de décharger un trop plein de frustrations.
 
Veiller à l'installation d'environnements ludiques riches : Il importe que les enfants aient l'occasion de laisser de côté leurs pulsions agressives au profits de jeu. Il faut vérifier que les aménagements des espaces ludiques soient riches en variabilité et en quantité d'activités ludiques. Les objets doivent être identiques et en nombre suffisant en fonction du nombre d'enfants. Il faut que ces objets aient un intérêt pour les enfants.
 
Accompagner les enfants dans les jeux : Les adultes doivent être disponibles pour pouvoir accompagner les enfants dans leurs jeux. Ce qui signifie qu'ils doivent pouvoir porter un vrai regard sur eux et avoir un langage approprié à propos de ce qu'ils font. L'accompagnement n'est pas la surveillance, cela va au-delà, c'est pénétrer avec l'enfant dans son monde.
 
 
 
 
 
La morsure ne résulte jamais d'un défaut de surveillance des adultes, car elle se produit très rapidement et est pratiquement toujours impossible d'arrêter le geste de l'enfant à temps. Par contre, l'absence de réel accompagnement, de réelle attention à l'enfant, le réel regard porteur envers l'enfant peut conduire à ne pas faire cesser ses morsures. C'est pour cela qu'il ne faut pas banaliser la morsure comme un "phénomène" inhérent à la fréquentation d'une collectivité de jeunes enfants, sans pour autant non plus en faire trop.
 
Il ne faut pas mordre un enfant qui a mordu !!!
 
 
Journal des professionnels de la Petite Enfance n° 74

mercredi 14 août 2013

COUP DE GUEULE... J'SUIS VEEENER, MAIS CE N'EST PAS A CAUSE DE GEDEON !


COUP DE GUEULE... J'SUIS VEEENER
MAIS CE N'EST PAS A CAUSE DE GEDEON !
mercredi 14 août 2013



Tiens, une lettre de la mairie. Curieuse, j'ouvre. Bordereau d'envoi du RAM daté du 6 août :

...Vous trouverez ci-joint un courrier concernant :

- une réunion d'information et d'échanges au sujet des activités du RAM et les disponibilités sur votre commune
- un coupon réponse pour la mise à jour de la liste...

et bien, comme unique pièce jointe, je trouve un autre exemplaire du bordereau.

ET UNE BOULETTE.... mais bon cela arrive (qui ne fait pas de bêtises ?? moi la première)

Mr Y. me dit :  "as-tu vérifié si tes coordonnées  ont été rectifiées à la mairie depuis l'année dernière ?". "Moa", naïve ou stupide (ou les deux), mais confiante : "bah, Mme X m'a dit qu'elle avait corrigé sa copie". Mr Y ajoute : "je vais à la mairie demander la liste des assistantes maternelles". 

Stupéfaction, mes coordonnées téléphoniques sont erronées... j'ai la guigne !!! COLÈRE... COLÈRE... je précise que le courrier arrive à 9 H 45/10 H Gédéon dort. Donc, il s'agit d'une colère intériorisée, mais une colère tout de même... Chut !!!

ET DEUXIÈME BOULETTE... la guigne j'vous l'dis !!! mais bon cela arrive (qui ne fait pas de bêtises ?? moi la première)

Tiens, en bas à droite du bordereau, il y a une note manuscrite :

Recevez-vous mes mails que j'adresse au sophie.bourseau@free.fr ?

ET TROISIÈME BOULETTE...  encore un ecueil. Ça fait beaucoup, non ?

Heu... Mme X, nous avons échangé quelques courriels quand même !!! Je ne comprends pas... j'suis déboussolée... est-ce de l'acharnement ? ce n'est plus de la guigne, mais une malédiction... voilà, je suis maudite !!!!


Donc, je prends ma plus belle plume (mon clavier) et je frappe un courriel à l'attention du RAM (service de la mairie de B-G). Zut ! il est fermé. J'envoie un exemplaire au secrétariat. 

Rapidement, je reçois une lettre d'excuses de M. le Maire... j'apprécie d'être entendu. J'ose espérer que ça ne reproduise plus.


Le tout le même jour... ça fait beaucoup, ne trouvez-vous pas ?

Proposer ses services sur le bon coin ce n'est pas sérieux... mais bon, il faut bien travailler ! Les parents se tournent principalement vers la mairie. De ce fait, si on est mal référencé, si on ne peut pas vous joindre, vous restez sur la touche et ce n'est pas top !

Suis-je la seule dans ce cas ? 

Néanmoins, ma journée avec Gédéon s'est formidablement bien passé... Nous avons chanté, écouté de la musique et joué !!! Ce problème administratif n'a pas entaché notre bonne humeur... lorsque je suis avec Gédéon, je suis avec Gédéon... Je laisse mes soucis de côté ! 

Merci Gédéon et bon week-end  en famille !


COUP DE GUEULE... LA SUITE
vendredi 16 août 2013



Aujourd'hui, je reçois des parents afin de signer un contrat (merci leboncoin.fr). Je leur fais le récit de mes mésaventures avec le RAM (voir message ci-dessous). Ils ont vu mon blog et vérifié la liste que leur a remis le RAM.... et bien JE NE PARAIS PAS dessus !!! GGGGGGRRRRRRRRR

Y a-t-il une volonté de nuire ? Y a-t-il une politique de mise en place, à cause du trop plein d'assistant(e)s maternel(le)s ? Est-ce au RAM de faire une sélection ? Les parents ne sont plus les décideurs ?




jeudi 16 mai 2013

Gédéon, il tourne rond ... et Mathurin fait l'malin... jeudi 16 mai 2013

 Gédéon, il tourne rond et Mathurin fait l'malin...

Jeudi 16 mai 2013

Ma journée commence à 6 H... Pas de cauchemars, pas de rêves non plus ! J'suis bien...


J'accueille mes loulous à 7 H 30, 10 H 15 et 13 H 00...


Gédéon est, comme à l'accoutumée, tonique. Il est de plus en plus avide de découvertes. Je décide de retirer le tapis d'éveil, qui est placé sur le tapis à nœuds, afin de lui permettre d'avoir de meilleurs appuis. Il tourne et retourne. Essaie de choper tout ce qui est à sa portée. Dès qu'il croise un regard, il sourit. Son grigri du jour, un petit miroir synthétique, il se regarde et éclate de rire. Tiens Mathurin arrive, un bisou, un câlin et s'en retourne.

Louisette reste sur ses gardes. Mathurin rôde près de son périmètre, prêt à attaquer. D'ailleurs, la première attaque intervient alors que la maman Louisette est encore là ! J'interviens. Je lui demande de faire un bisou à la belle. Chose faite. Louisette est crispée et suit ce garçon du coin de l’œil. Il a eu deux autres attaques, mais je veille au grain !! Louisette est dans le parc (ouvert), je souhaite qu'elle se dresse sur ses deux jambes avec l'aide des barreaux... Elle essaie, ce n'est pas concluant... Ça sera pour une autre fois... Elle découvre le grand miroir synthétique et la boîte à musique. Carmen arrive du collège et accapare la demoiselle !

Mathurin quant à lui, refuse de manger seul ! Il tourne la cuillère de mon côté et me fait comprendre que c'est à moi de faire le boulot. Après multiples négociations... Je lui donne à manger. Têtu Mathurin ? Non... Trois attaques déjouées par Sofy sur Louisette et se désintéresse de cette dernière. Il joue à me concocter de bons petits plats, à vider toutes les caisses de jouets... à sauter sur le parcours de motricité. La mamie de Philomène, Carmen, Casimir et Ferdinand arrive, il saute sur ses genoux pour faire un câlin ! Ce dernier entend un bruit à l'extérieur, il pense que c'est sa maman « maman, maman », il court vers la porte, prend le virage trop court et se prend la murette en pleine face !!! « bobo !!!»... Aller un bisou et ça repart !


Merci à Marguerite et Saturnins pour ce long week-end !


A mardi les enfants...

vendredi 10 mai 2013

HISTOIRE A CHANTER OU CHANSON A LIRE ???? A VOUS DE DECIDER...


LE PETIT PRINCE A DIT


Editions : Casterman
Collection : Petite enfance
Tome : 25

“Lundi matin, l’empereur, sa femme et le petit prince…” Ainsi commence la comptine bien connue… Sauf qu’ici, l’histoire se passe sur la banquise, et que l’empereur, évidemment, est un pingouin manchot flanqué de sa famille ! Et c’est à une jeune fille pingouin, forcément, que leurs visites sont destinées. Hélas, à chaque fois qu’ils se déplacent, celle-ci est toujours occupée. A dormir, à cuisiner, à pêcher, à se pomponner, bref, il y a toujours un empêchement ! Mardi, mercredi, jeudi passent en vain ; la rencontre va-t-elle enfin avoir lieu ?! Heureusement, contre toute attente, c’est la jeune demoiselle manchot qui prendra in extremis le chemin de la maison du petit prince, pour le convaincre de partir avec elle pour un grand voyage en amoureux. Tout est bien qui finit bien (et il faut dire aussi qu’elle est rudement jolie, ça aide, pour se décider…) !


Acheter en ligne avec, au choix:



mercredi 8 mai 2013

mardi 7 mai

Mardi 7 mai :

Ma journée commence à 6 H 10... que c'est dur, je n'ai dormi que 6 h !!! J'ouvre ma porte à 7 H 20 à Louisette. Ah ! Louisette me sourit... que c'est agréable d'accueillir un enfant souriant, plein de vie. Maman nous quitte pour son travail. Louisette commence à boire son biberon, quand soudain un bruit retentit à porte... Gédéon, arrive dans les bras de maman : il est 7 h 30... Plan B, ma fille aînée, que nous appellerons Carmen, prend le relais à donner le bib à Louisette. Ceci, afin que j'accueille Gédéon au mieux ! Carmen est aux anges... Elle aime beaucoup Louisette, qui lui rend bien d'ailleurs. Maman nous quitte aussi pour son travail... et Gédéon, comme tous les matins, engloutit son bib.
Quant à mon grand, Mathurin, il arrive à 8 H. Contrairement à d'habitude, aucun problème pour se séparer de papa... je suis fière de lui et papa peut partir sereinement au boulot ! 

Oulala... Pas question d'être en retard ! Ma petite dernière, que nous appellerons Philomène, prend le car à 8 H 30... Il faut habiller tout le monde. Mettre les plus petits dans la poussette double et sortir la poussette dehors afin d'installer mon side car pour y attacher Mathurin. Philomène pleure. "Je ne veux pas aller à l'école !!!". Ma pauvre biche... elle me fend le coeur. Mais je sais qu'une fois à l'école, elle retrouvera ses amis, sa maîtresse, ses jeux, sa vie quoi ! Allez direction le car...

Nous rentrons à la maison tranquille... et Mathurin prend son petit déjeuner.

Nous nous installons sur le tapis de jeu, pour chanter et jouer. Je mets le cd "mon imagier sonore"... Je m'installe pour leur faire voir les images associées aux divers bruits, mais pas un ne me regarde !!! Je me sens bien seul... Alors je me mets en retrait pour les observer :

Gédéon joue avec ses mains, les observes... il découvre son corps ! Il se penche à droite à gauche et essaie de se retourner et il y arrive avec succès !!! Le voilà sur le ventre. Au bout d'une minute, il me fait comprendre par des gémissements qu'il serait bon d'intervenir et de le remettre sur le dos. Chose faite, je me tourne vers Louisette. Cette dernière regarde en l'air, à la recherche du coq (CD)... puis prend ses jouets du moment : les boules et cubes de découverte. Quant à notre grand Mathurin, il joue au cuisinier. Il m'a préparé un mets, qu'il essaie de me l'enfoncer dans la bouche à l'aide d'une fourchette en plastique. Hummm pas si mauvais ! Tiens, nous entendons l'âne braire... sont-ils effrayés ? ils me regardent tous, le regard inquiet. Je dé stresse tout le monde en faisant le clown ! Gédéon montre des signes de fatigue. 

Le change et la sieste pour tout le monde ! 1 H 30 pour les petits et 1 H pour le plus grand... Quant à moi, je prépare à manger pour Mathurin.

Mathurin joue sur le parcours de motricité en attendant les copains... Au réveil des petits : jeu et on écoute le CD "Musique de cirque, pour petites oreilles". Louisette danse et tape des mains.


L'heure du repas, c'est toujours Gédéon qui ouvre le bal (c'est le plus impatient), puis Louisette et Mathurin (pain de poisson, poisson (lieu), brunoise provençale, fromage (mimolette jeune), riz au lait, pain). Louisette à manger toute seule, enfin avec un petit peu d'aide), ainsi que Mathurin !!! On va y arriver...

Puis je mange avec mon homme... Mathurin vient nous réclamer un morceau de pain.

Ensuite jeux, change et dodo pour Gédéon et Mathurin. Quant à Mademoiselle Louisette, elle nous quitte à 14 H 30. Les garçons font 2 H 00 de sieste.

Goûter, exploration du jardin. On rentre Mathurin avant l'arrivée de Maman, sinon c'est une crise de nerf assurée pour notre bambin. Pas facile de partir quand on s'amuse si bien dans le jardin !!! 

Fin de journée et de semaine à 17 H 30... Merci à Marguerite et Sathurnin !

A lundi les enfants !!!

lundi 6 mai 2013

Lundi 6 mai

Lundi 6 mai

Je commence ma journée à 6 H 15... après mon rituel, j'accueille Gédéon à 7 H 30... il me sourit dès qu'il me voit... quel charmeur ! Maman nous quitte pour son travail. Gédéon engloutit son biberon. Nous jouons un peu ensemble en attendant Louisette et Mathurin.

Ça fait 15 jours que je n'ai pas vu Louisette, j'angoisse un peu. Comment va-t-elle réagir à ma vue ? J'ai eu ma réponse à 8 H 00 : j'ai eu un large sourire... ouf ! Lorsque j'ai posé notre demoiselle sur le tapis de jeu, cette dernière n'a pas apprécié du tout ! Mais il faut bien que j'accueille Mathurin le malin, quand même !!! Quand Sathurnin part à son tour au travail, je m'installe au sol, en face de Louisette et Gédéon pour donner le biberon à Mathurin... ceci afin de rassurer Louisette. Gagné ! Elle s'apaise et commence à jouer.

Nous entamons la chanson pour se dire bonjour... puis mettons le CD des amusettes, nous mimons certaines chansons, dansons sur d'autres !
L'heure de la première sieste : 1 H pour Mathurin, 1 H 30 pour Louisette et 2 H pour Gédéon.

Il est temps de manger. Gédéon ouvre le bal, puis c'est le tour de Louisette et de Mathurin. Menu de ce dernier : Pain de poisson, blanquette de veau, yaourt, pain.

Louisette a essayé la cuillère... heu... on retentera demain ! Il ne faut pas te décourager, ça va venir... quant à Mathurin a mangé seul l'entrée et le plat de résistance, pour le yaourt c'était moins facile. Il faut dire que Mathurin a deux fois l'âge de Louisette !!! Donc pas de panique.

Après s'être restauré... activité libre sous le regard bienveillant :-) de Sofy... puis change et dodo !

2 H de sieste pour Louisette et Gédéon et 2 H 30 pour Mathurin !!! Ce n'est pas facile les lendemains de fête...

Louisette nous a quitté à 16 H...

Les garçons ont pris leur goûter, direction le change et le jardin ! Ah, le jardin que de découvertes...