mercredi 25 juin 2014

La morsure

La morsure

 

Pourquoi les tout-petits mordent-ils ?

Les petits peuvent mordre pour plusieurs raisons et, même si cette action est ressentie comme agressive, il n'est pas évident qu'elle le soit toujours pour l'enfant qui vient de mordre.
 
Il mord parce qu'il a mal aux dents : en période de poussée dentaire le bébé peut souffrir des gencives. Mordre est alors une manière de se soulager et comme il ne fait pas forcement la différence entre l'anneau dentaire, le jouet, l'objet ou le bras du voisin, alors il est possible qu'il morde aussi ce dernier.
 
Il mord parce qu'il découvre : on le sait les bébés mettent tout à la bouche. De ce fait, cette dernière est aussi appelée la troisième main du bébé. Le problème, lorsque le bébé a des dents et qu'il porte les objets à sa bouche, c'est qu'il peut les mordre. Il fait pareil avec la main qui traîne à côté de sa bouche.
 
Il mord parce qu'il goûte : On pense aussi que la bouche donne accès aux odeurs et que l'odorat, sens très développé chez le bébé, lui permet de découvrir et d'analyser son environnement. Quelquefois, il va un peu plus loin dans la découverte sensorielle. Il mord quel que soit ce qu'il a dans la bouche... et cela peut être un doigt, une épaule...
 
Il mord parce qu'il aime : C'est le fameux, je t'aime, je te mange... Le bébé aussi aime très fort et est prêt à dévorer celle et ceux qu'il aime. La morsure peut aussi être un acte d'amour. Certains bébés mordent leurs parents.
 
Il mord parce qu'il se défend : Lorsque plusieurs jeunes enfants jouent, il est possible que l'un veuille se saisir de l'objet que l'autre a dans les mains. Le bébé qui se défend crie généralement et tient fortement l'objet en question dans ses mains. Mais cela ne suffit pas toujours et comme ses mains sont trop occupées, il utilise sa bouche pour mordre et faire lâcher prise à l'autre enfant.
 
Il mord parce qu'il veut un objet : A l'inverse lorsqu'un enfant veut absolument l'objet possédé par un autre et que ce dernier ne veut pas le lâcher, il le mord pour l'obtenir. Le conflit est aussi une forme d'interaction avec l'autre.
 
Il mord parce qu'il est submergé par une pulsion agressive : le bébé ne sait pas encore bien contrôler ses pulsions et celles-ci peuvent être agressives lorsqu'il est frustré ou lorsqu'il souffre. La morsure est alors une réaction brutale à une souffrance incontrôlable. Certains bébés retournent cette pulsion d'agressivité contre eux-mêmes et se mordent. Il souffre.
 
Il mord parce que c'est son mode de communication : Le bébé peut ne pas trouver d'autres moyens de communication. La morsure peut devenir le signal d'alarme pour attirer l'attention sur lui. Par la morsure l'enfant communique et entre dans une relation privilégiée négative avec les autres. Il souffre également.
 
 
 

Que faire lorsque l'enfant mord ?

 
Garder son calme : Il ne faut pas que l'adulte se laisse contaminer par la violence de l'acte et devienne lui-même violent, cela déstabiliserait encore plus l'enfant. Même dans les situations de morsures répétitives qui peuvent devenir exaspérantes, il faut toujours conserver sa sérénité. C'est ainsi que l'enfant pourra toujours avoir confiance en l'adulte qui s'occupe de lui et qu'il se sécurisera à ses côtés. Il ne faut pas entrer dans le cercle vicieux de l'escalade de violence ou de peur.
 
Utiliser la parole : Il faut mettre des mots sur ce qui vient de se passer. Commenter l'action, les raisons, les conséquences, les émotions que ce geste suscite pour les uns et pour les autres. Mais il faut aussi rappeler, la loi, l'interdit de faire mal, l'interdit de mordre un enfant ou un adulte. Il faut le dire avec un ton ferme et assurer, sans crier, sans violence verbale, ni physique, en étant parfaitement convaincu de son propos, en se mettant à la hauteur de l'enfant et en requérant son attention. Il a le droit d'être en colère, d'être triste, fâché, mais il n'a pas le droit de faire mal, donc de mordre.
 
Offrir d'autres solutions à l'enfant : Il faut lui permettre d'une part d'extérioriser sa pulsion agressive autrement et d'autre part de l'exprimer dans des jeux.
 
Pouvoir mordre dans autre chose : Son doudou, une poupée, un objet spécifique. Certaines équipes de crèches ont construit "des bêtes à taper", sorte de peluches qu'elles ont confectionnées avec des tissus de bric et de broc et sur lesquelles les enfants peuvent se défouler. On peut aussi demander aux enfants les plus grands d'enlever leur sucette pour parler et les inciter à verbaliser ce qui se passe. Parler est toujours mieux que mordre.
 
Proposer des activités ludiques dans lesquelles les enfants trouvent l'occasion d'extérioriser leurs pulsions agressives  : pouvoir détruire des tours, déchirer des feuilles, taper sur des établis... sont autant de manière de décharger un trop plein de frustrations.
 
Veiller à l'installation d'environnements ludiques riches : Il importe que les enfants aient l'occasion de laisser de côté leurs pulsions agressives au profits de jeu. Il faut vérifier que les aménagements des espaces ludiques soient riches en variabilité et en quantité d'activités ludiques. Les objets doivent être identiques et en nombre suffisant en fonction du nombre d'enfants. Il faut que ces objets aient un intérêt pour les enfants.
 
Accompagner les enfants dans les jeux : Les adultes doivent être disponibles pour pouvoir accompagner les enfants dans leurs jeux. Ce qui signifie qu'ils doivent pouvoir porter un vrai regard sur eux et avoir un langage approprié à propos de ce qu'ils font. L'accompagnement n'est pas la surveillance, cela va au-delà, c'est pénétrer avec l'enfant dans son monde.
 
 
 
 
 
La morsure ne résulte jamais d'un défaut de surveillance des adultes, car elle se produit très rapidement et est pratiquement toujours impossible d'arrêter le geste de l'enfant à temps. Par contre, l'absence de réel accompagnement, de réelle attention à l'enfant, le réel regard porteur envers l'enfant peut conduire à ne pas faire cesser ses morsures. C'est pour cela qu'il ne faut pas banaliser la morsure comme un "phénomène" inhérent à la fréquentation d'une collectivité de jeunes enfants, sans pour autant non plus en faire trop.
 
Il ne faut pas mordre un enfant qui a mordu !!!
 
 
Journal des professionnels de la Petite Enfance n° 74

dimanche 22 juin 2014

Il ne veut pas jouer seul !

Il ne veut pas jouer seul !


                                                                      Illustration : www.justicecanada.ca

La partie de Bata-waf prend fin que, déjà, Firmin demande de construire une ferme en lego®. Pffff... il insiste, mais comme vous avez la popote à préparer pour la famille, vous lui dites "joue tout seul, s'il te plaît, maman est occupée !!!". Notre fiston se dirige donc vers sa console de jeux vidéo. Pourquoi ne joue-t-il pas à une autre activité ?                   

 

1 - Il a besoin d'être rassuré

« Le jeu est une activité spontanée chez l’enfant, rappelle Patrice Huerre, qui lui permet – entre autres – de tisser des liens avec son entourage, pour mieux se séparer ensuite. Généralement, il alterne les jeux en famille et ceux en solitaire, qui l’aident à supporter l’absence parentale (le doudou tient ce rôle les premières années). L’ enfant qui sollicite exagérément ses parents a sans doute besoin d’être rassuré sur leur affection : ces derniers sont absorbés par leur travail et peu disponibles ; une petite sœur vient de naître et il craint qu’on l’oublie... Le jeu est un prétexte pour vérifier qu’ils tiennent à lui. » Au lieu de vous forcer, expliquez-lui que vous êtes fatigué, et que votre refus n’a rien à voir avec lui ; promettez-lui de jouer plus tard et respectez votre engagement. Peu importe, alors, si vous ne lui consacrez qu’une demi-heure : la qualité compte plus que la quantité.

 

2 - Il a besoin qu'on respecte son tempérament

Sa place dans la fratrie peut aussi expliquer son attitude : un aîné ou un enfant unique sera plus dis- posé à jouer seul. Son tempérament également : l’enfant imaginatif transforme le moindre objet en personnage et lui invente mille et une aventures ; le créatif ou le bricoleur, à l’aise avec le concret, ne s’ennuie jamais lui non plus. Si votre enfant préfère la compagnie, invitez plus souvent ses amis ou bien inscrivez-le à une activité sportive
 
 

3 - Il a besoin qu'on lui limite l'accès aux jeux vidéo

La surcharge des emplois du temps et l’omniprésence des écrans contribuent à la désaffection des jeux en solo. Les enfants d’aujourd’hui, à l’image des adultes, ne supportent plus l’inactivité. Or, rien ne vaut l’ennui pour encourager les rêveries et se rendre compte que l’on possède en soi les ressources pour s’amuser  seul. Et si vous relâchiez un peu le rythme de ses activités et limitiez son temps de jeux vidéo ? « Il ne s’agit pas de les interdire totalement, tempère Patrice Huerre, mais de vérifier, en le questionnant sur le scénario, les personnages ou ses émotions, qu’il “ joue” vraiment, c’est-à-dire qu’il conserve une certaine distance, au-delà de l’excitation première. »
 
 

4 - Il faut lui donner l'envie d'avoir envie

 
Pour qu’il acquière le goût du jeu en solo, encore faut-il qu’il ait déjà éprouvé le plaisir de jouer à deux, surtout lorsque cela nécessite un minimum d’habileté ou de persévérance. Construire avec lui une maison en Lego® l’incitera à se lancer seul dans l’entreprise par la suite : il saura ainsi que le plaisir est au bout de l’effort. Et, si vous n’aimez pas jouer, pourquoi ne pas aller ensemble dans une ludothèque ? Il pourra y expérimenter des jeux sélectionnés par des spécialistes de la question et les emprunter, ce qui fera sa joie et, par contagion, peut-être la vôtre.


 
 Anne Lanchon pour psychologies.com
 

dimanche 15 juin 2014

Bonne fête papa !

Bonne fête papa !

 
 
 
 




 
Que te dire de plus ?
Peut-être un
...
 
JE T'AIME PAPA !!!

mercredi 11 juin 2014

Parc du Grand-Blottereau à Nantes

Sortie au parc du Grand Blottereau à Nantes

Gédéon on va se promener ce matin. Où ? au parc du Grand Blottereau, qui se situe Boulevard Auguste Peneau à Nantes. un, deux, trois... partez !
Sofy, stationne toujours face au 29, de la rue de la Pâture... C'est juste à côté d'une petite entrée. Vous pouvez vous y rendre en bus, ligne 12, arrêt du Grand Blottereau, mais aussi en tramway, ligne 1, arrêt mairie de Doulon.

   Les horaires...                                                                               
Le parc du Grand Blottereau a une superficie de 37,5 ha,  19 ha  sont accessibles au public... Ce qui fait de lui, un des plus grands parcs de Nantes. L'entrée est gratuite, ainsi que la visite guidée de la serre.




    

















Le château en bref :  
  • Entre 1742 et 1747 construction du château par Jean-Baptise Ceineray (architecte)
  • En 1762, le domaine est revendu à Guillaume Seigne, (négociant)
  • En 1823, il appartient à Catherine Budan, épouse du maire de Doulon sous l'Empire
  • En 1834, il est revendu à Louis-George Law de Lauriston 
  • À la fin du XIXe siècle, le propriétaire est Thomas Dobrée, fait d'Hippolyte Durand-Gasselin son légataire.
  • En 1905, Durand-Gasselin fait don du château à la ville de Nantes, avec l'obligation d'y créer un parc exotique et un musée colonial (ce dernier est transféré au musée du château des ducs de Bretagne dans les années 60).
  • En 1917, l'armée américaine y installe un hôpital militaire durant la Première Guerre mondiale
  • En 1927, la ville y crée une nursery florale
  • En 1933, arrivée du lycée horticole
  • En 1957, la pépinière municipale s'installe
 
 Glacière de la fin du XVIIIème siècle... son état de conservation est exceptionnel

                            Terrains de hand, basket...








                            Terrains de tennis

             Aires de jeu de pétanque