Chronobiologie ou le rythme biologique
chez l'enfant
Rythme
circadien chez l’enfant :
7 H 30 à 9 H 00 :
Impact de l’inertie du sommeil sur les performances, faible vigilance.
8 H 30 : Réactivation
des mouvements de l’intestin
9 H 00 : Niveau de
testostérones au plus haut
9 H 00 à 11 H 00 : Les
enfants sont actifs, efficaces, prêts à apprendre, à mémoriser, à effectuer un
travail physique important. Forte vigilance. Apprentissage de notions
nouvelles (mémoire à court terme).
10 H 00/30 : Première sieste possible pour les plus jeunes.
11 H 00 : Coup de
pompe. Fatigue biologique fondamentale, refroidissement corporel.
11 H 30 : Temps de
repos. Activités calmes : lecture, puzzle…
12 H 00 :
Déjeuner : découverte de nouvelles saveurs, textures… autonomisation.
Imitation si repas pris avec des compagnons ou en famille.
13 H 00 : Temps
calme : lecture, berceuse…
13 H 30 : Temps de
récupération : sieste (1 H 30, 2 H, 3 H ou plus selon les enfants).
16 H 00 : Goûter :
découverte de nouvelles saveurs, textures… autonomisation. Imitation si goûter
pris avec des compagnons ou en famille.
16 H 00 à 19 H 00 : Avec
la remontée de la température et de la glycémie (à 19 H 00 la température
corporelle est la plus haute), l’organisme est au maximum de ses possibilités,
meilleure efficacité cardiovasculaire et force musculaire : Phase de grandes
performances physiques et intellectuelles, forte vigilance. Systématisation,
mobilisation, fixation des acquis (mémoire à long terme).
20 H 00 : La température
corporelle diminue
20 H 30 Début de la
sécrétion de mélatinine. Production croissante de vasopressine (supprime la
sensation de soif)
22 H 30 Interruption des
mouvements de l’intestin
2 H 00 : Sommeil le
plus profond
04 H 30 : température corporelle
la plus basse
6 H 45 : Plus forte
hausse de la pression sanguine
7 H 30 : Arrêt de la
sécrétion de la mélatonine.
L’enfant Rythme infradien : La semaine
Faible vigilance : Lundi (Désynchronisation
consécutive au week-end et vendredi
(fatigue de la semaine)
Forte vigilance : Mardi, mercredi et jeudi
N’IMPORTE QUI NE PEUT PAS FAIRE
N’IMPORTE QUOI
N’IMPORTE QUAND
Le rythme circadien, c’est-à-dire
l’alternance de périodes d’une durée de 24 heures, joue sur de nombreux
mécanismes biologiques, physiologiques et comportementaux de l'être humain.
Parmi ceux-ci, on peut trouver :
·
le rythme veille/sommeil ;
·
les variations de la vigilance ;
·
la température corporelle ;
·
la circulation sanguine ;
·
la production d’urine ;
·
le niveau de production hormonale, et
notamment la production de l’hormone de croissance (GH) ;
·
la pousse des cheveux ;
·
le métabolisme cellulaire ;
·
le niveau de cortisol ;
·
le niveau de potassium ;
Cette rythmicité provient à la fois de l’environnement, et à la
fois de mécanismes cérébraux. En effet, les rythmes circadiens sont liés aux
mouvements de rotation de la terre et aux variations lumineuses qui sont le
fait des alternances jours/nuits.
Chronobiologie ou le rythme biologique
Source :
Insee (Institut National de la Santé et de la recherche médicale)
Le fonctionnement de l’organisme est soumis à un rythme biologique, calé
sur un cycle d’une journée de 24 heures. Ce rythme régule la plupart de nos
fonctions biologiques et comportementales. Sa dérégulation entraîne des
troubles du sommeil et d’importantes perturbations physiologiques. La
chronobiologie est l’étude de ces rythmes et des conséquences de leur
perturbation. C’est aussi l’étude des mécanismes biologiques impliqués, et
celle des approches cliniques découlant de cette connaissance.
Les rythmes biologiques, processus
universels du monde vivant.
Les rythmes biologiques sont présents dans le règne animal et
végétal, à tous les stades d’organisation, de la cellule à l’organisme dans son
intégrité. L’enfant, comme l’adulte est ainsi soumis à des variations
rythmiques de ses différentes fonctions physiologiques. La préservation de ces
rythmes, responsables de l’organisation temporelle de chacun d’entre nous, est
une des composantes de notre bonne santé.
Un rythme biologique se définit comme une suite de modifications
physiologiques de différentes variables telles que la concentration de
certaines hormones dans le sang (cortisol ou mélatonine, par exemple).
Des fonctions de l’organisme aussi diverses que le système
veille/sommeil, lumière/obscurité, la température corporelle (chaud/froid), la
variation saisonnière, la pression artérielle, la production d’hormones, la
fréquence cardiaque, mais aussi les capacités cognitives, l’humeur ou encore la
mémoire sont régulées par le rythme
circadien (circa : « proche de », dien : «
un jour »), un cycle d’une durée de 24 heures.
Plus généralement, les données de la recherche scientifique montrent
que presque
toutes les fonctions biologiques sont soumises à ce rythme. Les
exemples de cette activité cyclique sont innombrables : Grâce
à l’horloge circadienne, la mélatonine est sécrétée au début de la nuit, le
sommeil est plus profond vers deux heures du matin, la température corporelle
est plus basse le matin très tôt et plus élevée en fin de journée, les
contractions intestinales diminuent la nuit, l’éveil est maximal du milieu de
matinée jusqu’en fin d’après-midi, la mémoire se consolide pendant le sommeil
nocturne…
Des études ont montré que des individus isolés durant plusieurs
semaines dans des conditions proches de l’obscurité et sans repère de temps
continuent de maintenir un cycle où le repos et l'activité alternent sur une
période d’environ 24 heures. Cette persistance prouve que le rythme circadien est endogène, c'est-à-dire qu'il est généré
par l’organisme lui-même.
L’horloge
interne, métronome de l’organisme
C’est une
horloge interne, nichée au cœur du cerveau, qui impose le rythme circadien à
l’organisme, tel un chef d’orchestre. Toutes les espèces animales et
végétales ont leur propre horloge interne calée sur leur rythme. Chez l’Homme,
cette horloge se trouve dans
l’hypothalamus. Elle est composée de deux
noyaux suprachiasmatiques contenant chacun environ 10 000 neurones qui
présentent une activité électrique oscillant sur 23h30 à 24h30 en moyenne.
Cette activité électrique est contrôlée par l’expression cyclique d’une
quinzaine de gènes « horloge ».
Une resynchronisation permanente
Des expériences menées avec des personnes plongées dans le noir
(ou soumises à très peu de lumière) pendant plusieurs jours, sans repère de
temps, ont permis de montrer que le cycle imposé par l’horloge interne dure
spontanément entre 23h30 et 24h30, selon les individus. Autant dire que si
l’horloge interne contrôlait seule le rythme biologique, sans être remise à
l’heure, l’Homme se décalerait tous les jours. Un individu avec une horloge oscillant
à 23h30 avancerait son heure de coucher de 30 minutes quotidiennement, alors
que quelqu’un ayant une horloge oscillant à 24h30 retarderait son heure de
coucher de 30 minutes tous les jours. Chacun finirait ainsi par dormir à un
horaire différent de la journée ou de la nuit. Il en résulterait une vaste
cacophonie à l’échelle de la population, et un rythme incompatible avec les
activités quotidiennes et sociales.L’horloge interne est donc resynchronisée en permanence sur un
cycle de 24 heures.
Pour ce faire, plusieurs synchroniseurs agissent
simultanément. Le plus puissant d’entre eux est la lumière.
L’activité physique et la température extérieure jouent aussi un rôle, mais
leur effet est plus modeste.
La lumière est captée au niveau de la
rétine par un groupe de cellules photoréceptrices particulières (les cellules
ganglionnaires à mélanopsine), reliées aux noyaux suprachiasmatiques par un
système nerveux différent de celui impliqué dans la perception visuelle. Le
signal transmis à l’horloge interne provoque la remise à l’heure du cycle pour
le synchroniser sur 24h. Ce même signal est aussi transmis à d’autres
structures cérébrales dites « non-visuelles », qui sont notamment impliquées
dans la régulation de l’humeur, de la mémoire, de la cognition et du sommeil.
La mélatonine, synchronisateur sous influence lumineuse
La mélatonine est une hormone dont la sécrétion est typiquement circadienne. Sa
production augmente en fin de journée peu avant le coucher, contribuant à
l’endormissement. Elle atteint son pic de sécrétion entre deux et quatre heures
du matin. Ensuite, sa concentration ne cesse de chuter pour devenir quasiment
nulle au petit matin, un peu après le réveil.
Le rythme de sécrétion de cette hormone est contrôlé par l’horloge interne, car
il est identique chez des individus maintenus en pleine obscurité sans
variation de la luminosité. De fait, la mélatonine est utilisée comme marqueur
biologique de l’heure interne.
Néanmoins, la luminosité extérieure peut stimuler ou diminuer sa production. La
lumière perçue par la rétine est transmise directement aux noyaux
suprachiasmatiques qui relaient l'information jusqu’à une petite glande,
l’épiphyse ou glande pinéale, qui secrète la mélatonine. L’exposition à la
lumière le soir retarde la production de mélatonine, et donc l’endormissement.
Une exposition lumineuse le matin va au contraire avancer l’horloge. Ce
phénomène permet, en particulier, de s’adapter aux changements d’heure et aux
décalages horaires.
De l’horloge interne aux fonctions
biologiques
La régulation circadienne de toutes les fonctions biologiques se
fait grâce à des messages entre les noyaux suprachiasmatiques et les
différentes structures de l’organisme (régions cérébrales, organes…). Ces
messages peuvent être directs ou indirects. Ainsi, les neurones
suprachiasmatiques innervent directement des régions cérébrales spécialisées
dans différentes fonctions comme l’appétit, le sommeil ou la température
corporelle. La transmission du rythme circadien aux structures plus éloignées
des noyaux suprachiasmatiques passe, entre autres, par la production cyclique
d’hormones.
Des
horloges périphériques optimisent les fonctions locales
L’organisme dispose en outre d’horloges périphériques
localisées dans chaque organe (cœur, poumon, foie, muscles, reins, rétine...). Elles
permettent d’optimiser le fonctionnement de chaque organe en fonction du
contexte environnemental. Elles servent de relai entre l’horloge
interne, qui impose son rythme circadien, et l’environnement qui peut induire
des situations nécessitant des adaptations. C’est par exemple le cas lorsqu’on
a besoin de rester actif pendant une nuit (adaptation de l’activité cardiaque,
respiratoire, visuelle).
Les horloges périphériques sont détectables grâce à l’expression
locale cyclique des gènes « horloges ». Au niveau de la rétine par exemple,
ces gènes s’expriment dans des neurones où se situe l’horloge périphérique. Le
fait d’altérer localement l’expression de ces gènes perturbe le fonctionnement
de la rétine même si les noyaux suprachiasmatiques de l’horloge interne sont
totalement fonctionnels.
Ces horloges périphériques travaillent de façon autonome mais
elles doivent être resynchronisées en permanence, grâce à l’horloge interne du
cerveau. Si les noyaux suprachiasmatiques sont
lésés, les horloges périphériques se désynchronisent : elles se mettent à
travailler en cacophonie, comme s’il manquait un chef d’orchestre. Ce phénomène
de désynchronisation interne s’observe au cours du vieillissement et dans
certaines pathologies.
La chronopharmacologie : le bon médicament au bon moment
Les oscillations circadiennes du fonctionnement de l’organisme et de chaque
organe rendent l’organisme plus ou moins sensible à certains médicaments au
cours du cycle de 24 heures. Pour plusieurs molécules, des études ont permis
d’identifier des schémas horaires d’administration optimaux pour une tolérance
maximale et une toxicité minimale. Ce concept est utilisé en cancérologie à
l’hôpital Paul Brousse (AP-HP, Villejuif), par le Dr Francis Lévi responsable
de l’unité « Rythmes biologiques et cancers » (unité 776 Inserm/université
Paris Sud). Il l’applique chez ses patients atteints de cancers digestifs.
L'anti-cancéreux fluorouracile, par exemple, s’avère 5 fois moins toxique
lorsqu'il est perfusé la nuit autour de 4 heures du matin, plutôt qu'à 4 heures
de l'après-midi.
Les troubles du rythme circadien
Les troubles circadiens sont décelés grâce à la
position du sommeil dans les 24h. Mais ils sont associés à bien
d’autres perturbations : métaboliques, cardiovasculaires, immunitaires,
cognitifs et cellulaires.
La classification internationale des
troubles du sommeil (ICSD 2, 2005) distingue différents types de troubles des
rythmes circadiens du sommeil, dont les plus fréquents sont :
·
«
L’avance de phase » : les sujets s’endorment très tôt, par exemple vers 20h, et
se réveillent très tôt, par exemple vers 4h du matin. Ce phénomène s’observe davantage chez les personnes âgées,
mais il peut aussi s’observer chez les sujets jeunes.
·
«
Le retard de phase » : les individus s’endorment très tard, au milieu de la
nuit et s’éveillent spontanément en fin de matinée.Ce syndrome émerge souvent après la puberté et il est
relativement fréquent chez les adolescents et les jeunes adultes.
·
«
Le libre court » est un phénomène connu chez l’aveugle. Son horloge centrale n’étant pas synchronisée par la
lumière, les cycles sont ceux de l’horloge interne non synchronisée, durant
entre 23h30 et 24h30. La personne décale tous les jours son rythme, par exemple
en se couchant une demi-heure plus tard pour un individu ayant une horloge de
24h30.
Dans les cas d’avance ou de retard de phase, les personnes sont
incapables de s’endormir et de se réveiller aux heures voulues. S’ils
s’obligent à respecter des horaires normaux, des troubles quantitatifs et
qualitatifs du sommeil, une fatigue chronique ou encore des troubles du
comportement (irritabilité ou apathie) risquent d’apparaître.
Il est vraisemblable que les troubles circadiens du sommeil ont différentes
origines selon les individus. Les avances ou retards de phase pourraient avoir
une base génétique. Il existe en effet des familles dont
plusieurs membres présentent l’un de ces syndromes. D’autres facteurs,
notamment des
maladies (dépression, anxiété, cancer) pourraient également favoriser une
désynchronisation de l’horloge interne. Enfin, des sensibilités différentes à la lumière ou aux autres
synchroniseurs pourraient
expliquer ce phénomène.
Des horaires
de travail décalés, notamment la nuit ou très tôt le matin,
entraînent souvent des troubles du rythme circadien. Chez ces travailleurs, en
particulier chez les travailleurs
postés, un grand nombre de troubles de santé peut s’observer, à
différents niveaux.
Des conséquences cliniques
potentiellement graves
L’étude des conséquences des troubles circadiens a
principalement été menée chez les travailleurs postés. Différentes analyses ont
montré que les
travailleurs postés développent plus de maladies que les autres en réponse aux troubles du rythme
circadien : maladies
cardiovasculaires avec
davantage d’infarctus du myocarde et d’accidents vasculaires cérébraux, dérèglements métaboliques avec plus de diabète et
d’insulino-résistance, troubles
gastro-intestinaux avec
plus d’ulcères et de problèmes de transit, troubles
psychiques avec
un accroissement des cas de dépressions, troubles
cognitifs avec
des problèmes mnésiques, ou encore troubles
de la fertilité avec
plus de fausses couches chez les femmes.
Enfin, d’autres travaux ont montré un risque accru de cancer qui augmente avec la durée
d’exposition, notamment au-delà de cinq ans. La cohorte
CECILE, suivie par une équipe Inserm, a montré une augmentation
de 30 % du risque de cancer chez les femmes travaillant régulièrement de nuit. Le travail de nuit est actuellement classé comme « probablement
cancérigène » par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).
Un rapport de la Société française de médecine du travail, publié en mai 2012 sous l’égide de la Haute Autorité de Santé,
fait un état des lieux de ces sujets et formule un certain nombre derecommandations à l’attention des travailleurs postés et des médecins.
Néanmoins, les mécanismes expliquant comment les horaires
décalés entraînent ces différents troubles et maladies ne sont pas élucidés.
Aucun « effet-dose » ne permet de définir un seuil à partir duquel il existe un
risque. Les
chercheurs s’attèlent donc à comprendre comment la désynchronisation du rythme
circadien agit, pour découvrir comment limiter les risques associés.
La lumière bleue, puissant synchronisateur et désynchronisateur
Pour une même intensité lumineuse perçue, la lumière bleue LED active cent fois
plus les récepteurs photosensibles non-visuels de la rétine (cellules
ganglionnaires à mélanopsine) que la lumière blanche d’une lampe fluorescente.
Elle génère donc le message d’une exposition massive à la lumière directement
transmis aux noyaux suprachiasmatiques. Cette lumière bleue est émise par les
écrans LED des ordinateurs, des téléviseurs ou encore des tablettes.
Si l’on s’expose le soir à la lumière, et en particulier à une lumière enrichie
en bleu, cela provoque un retard de l’horloge, un retard à l’endormissement et
généralement une dette de sommeil (car l’heure de lever ne se retarde pas
parallèlement pendant la semaine de travail).
Les études montrent que la suppression de l’utilisation de ces écrans avant le
coucher chez l’enfant et l’adolescent permet une augmentation de la durée de
sommeil d’une heure trente en moyenne par rapport à celle des utilisateurs.
La photothérapie (ou luminothérapie),
traitement de référence
Une mauvaise exposition à
la lumière est la principale cause de dérèglement du rythme circadien. La
photothérapie (aussi appelée luminothérapie), couplée à une bonne hygiène de
sommeil et de lumière, est actuellement le traitement de référence en cas de
désynchronisation de l’horloge.
Des protocoles cliniques existent
pour traiter les troubles des rythmes circadiens du sommeil (et également la
dépression saisonnière). Ils reposent sur une exposition à une lumière de forte
intensité et de durée précise, à un horaire particulier qui dépend des
individus et du trouble. Par exemple, un adolescent en retard de phase devra
s’exposer pendant 30 à 60 min à une lumière blanche de 5000-10000 lux à l’heure
de réveil souhaitée, quotidiennement. Il devra aussi diminuer son exposition à
la lumière le soir, et supprimer tout appareil électronique de sa chambre à
coucher à partir de l’heure de coucher souhaitée.
Une hygiène de lumière particulière, avec des horaires précis
d’exposition à la lumière, est également conseillée aux travailleurs postés. Les études montrent que le fait d’augmenter l’intensité
lumineuse pendant le travail de nuit, puis de diminuer l’exposition au retour à
domicile et de dormir dans des conditions d’obscurité totale sont des
conditions favorables à la synchronisation de l’horloge biologique. Cela permet
une meilleure vigilance pendant les heures de travail et un sommeil de
meilleure qualité au retour.
Des règles
élémentaires d’hygiène de sommeil sont
également nécessaires pour favoriser la resynchronisation : éviter le sport et
les écrans avant de dormir, se coucher à une heure correcte, dans le noir et au
calme, ou encore se relever en cas d’impossibilité de s’endormir.
L’hygiène de lumière
Cette notion émergente est maintenant prise en considération avec beaucoup
d’intérêt car la lumière permet la remise à l’heure de l’horloge biologique et
elle est synonyme d’éveil pour l’organisme. En activant un ensemble de
mécanismes biologiques, la lumière permet une vigilance et un fonctionnement
cognitif de bonne qualité pendant la journée. C’est la bonne synchronisation de
l’horloge et l’obscurité qui permettent un bon sommeil de nuit. Une mauvaise hygiène de lumière est responsable de troubles et
possiblement de pathologies.
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