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dimanche 18 mai 2014

Le lait de vache est-il bon pour la santé ? pas si sûr...

Le lait de vache est-il bon pour la santé ?

pas si sûr...


Longtemps considéré comme un aliment indispensable à notre équilibre alimentaire, et source de santé, le lait n’a résolument pas la cote dans des régimes anti-cancer. Faut-il pour autant le diaboliser ? Le Dr Eric Ménat, médecin spécialisé dans les maladies de la nutrition, et diplômé en carcinologie clinique nous aide à faire le tri dans ces idées reçues.


La consommation de lait de vache favoriserait l’apparition de certains cancers. 
Vrai. Des études ont montré que les grands buveurs de lait font plus de cancers de la prostate. Probablement parce que le lait contient des facteurs de croissance, pouvant de toute évidence faire croître les tumeurs. (Ce sont ces mêmes facteurs de croissance qui font prendre 250 kilos en 18 mois à un veau !) Le problème vient également de l’alimentation actuelle des vaches, composée le plus fréquemment d’ensilage contenant des pesticides, et des excès d’oméga-6 pouvant augmenter la teneur en xéno-oestrogènes dans le lait. Ces hormones ont une incidence sur les cancers hormono-dépendants, comme celui de la prostate, mais aussi du sein, de l’ovaire et du corps de l’utérus. C’est d’ailleurs même encore plus vrai pour le cancer du sein, car le lait est aussi très riche en acides gras trans, augmentant encore les risques pour ce cancer. Quant à l’impact du lait sur tous les autres cancers, les études manquent. Mais les facteurs de croissance pouvant agir sur les tumeurs, en général, il y a des raisons de se méfier.


Le lait protège du cancer colorectal.
Vrai et faux. D’une certaine façon oui, car le calcium qu’il contient se combine aux hydrocarbures (molécules dérivées de la cuisson) responsables du cancer colorectal. Ainsi, il les rend moins toxiques, et  favorise leur élimination. Mais le calcium ne se trouve pas que dans le lait. On peut donc très bien se protéger du cancer colorectal en ne buvant pas de lait, mais en consommant des compléments alimentaires ou d’autres aliments riches en calcium. Exemple : une portion d’emmental de 40g contient 474 mg de calcium. 200g (ou 20cl) de lait entier UHT, n’en contiennent que 238 mg

Il faut bannir le lait de notre alimentation.
Plutôt vrai. Les personnes ayant déjà eu un cancer, ou ayant un risque de cancer familial,  ou dont le PSA est très élevé, ont toutes les raisons de l’éliminer de leur alimentation. Les autres non. Mais elles doivent quand même s’interroger sur le fait que l’homme est le seul animal à continuer à boire du lait une fois sevré. Et ne pas oublier que le lait contient plus d’éléments néfastes pour la santé que de bons apports, comme le calcium. Et que ce calcium, qui nous est indispensable, il est possible de le trouver ailleurs, dans d’autres aliments (400 mg de calcium dans 100 g de sardines à l’huile égouttées, 201 mg de calcium dans 150 g de bar, 200 mg de calcium dans 100 g de tofu) voire d’autres produits laitiers (382, 5 mg de calcium dans 30 g de parmesan, 254 mg calcium dans  40 g de fromage des Pyrénées, 240 mg de calcium dans 40 g de roquefort). Le lait n’est donc indispensable à personne.

Les yaourts et fromages sont plus recommandables que le lait de vache.
Vrai. Ils sont nettement plus intéressants, car ils contiennent moins de facteurs de croissance que le lait, et plus de calcium. De plus, le yaourt est riche en probiotiques, excellents pour la santé. Son lait est fermenté, donc plus digeste et meilleur pour la flore intestinale.  Attention en revanche concernant les fromages qu’il faut choisir AOP, AOC, sous peine de retomber dans des produits fabriqués à partir de lait de vaches nourries à l’ensilage.

Les laits végétaux ( riz, avoine, amande…) et de petits animaux sont meilleurs que le lait de vache.
Vrai. Surtout les laits végétaux qui, en effet, ne contiennent pas de facteurs de croissance. De plus, ils sont la plupart du temps bios, très digestes et modérés caloriquement. Quant aux laits de chèvre et de brebis, eux aussi contiennent des facteurs de croissance, mais en moindre quantité. (Une chèvre et une brebis n’excèdent pas les 60 kilos). Ils sont forcément meilleurs, et recommandables aux personnes qui ne pourraient se passer de lait.

Un lait de vache écrémé ou sans lactose entraîne moins de risques de cancer. 
Faux. Un lait écrémé ou demi –écrémé aura l’avantage de contenir moins d’acides gras trans. Et un lait sans lactose, d’être dépourvu de sucre. Ce qui présente toujours un avantage. Mais attention les facteurs de croissance sont, eux, toujours présentset menaçants dans le cadre d’un cancer.

Les campagnes de santé publique font fausse route en recommandant de consommer trois produits laitiers par jour.
Vrai. Il n’y a pas de justification nutritionnelle à ces campagnes qui sous-entendent que seuls les produits laitiers sont source de calcium. Or, 50 % de nos besoins en calcium proviennent déjà d’autres aliments. Les produits laitiers doivent donc simplement combler les 50 autres % de ces besoins. La recommandation devrait donc être divisée par deux,  et inciter à consommer un produit laitier et demi, deux maximum par jour. L’idéal  pour combler ses besoins en calcium, en évitant les désavantages du lait,  est de consommer un yaourt et une portion de fromage AOP ou AOC par jour, pas plus.
Céline Roussel



Vaut mieux un bon menu, qu'une bonne ordonnance !



Complément d'enquête : cliquez ici

mercredi 7 mai 2014

Les beaux jours arrivent... un p'tit point sur la sécurité des piscines !


La sécurité des piscines


Afin de limiter les risques d'accident ou de noyade dans les piscines, il est important de connaître la réglementation existante ainsi que quelques conseils de prévention.
La réglementation sur la sécurité des piscines est différente selon le type d’équipement.


1. Les piscines ouvertes au public et d'accès payant

Il s'agit des piscines publiques ou privées, accessibles à tous les usagers par l’achat d’un billet, qui peut être spécifique ou non à la baignade (exemple des centres de remise en forme où le paiement peut correspondre à un ensemble de prestations offertes à la clientèle).
La sécurité dans ces établissements relève du code du sport pour la sécurité des installations et la surveillance des baignades ainsi que du code de la santé publique pour la qualité de l'eau et l'hygiène des locaux.
Elles doivent être surveillées constamment par du personnel qualifié titulaire d’un diplôme délivré par l’État et défini par voie réglementaire.



2. Les piscines privées à usage familial

Sont concernées les piscines installées chez les particuliers, réservées à un usage domestique. Selon le code de la construction et de l'habitation, toute piscine enterrée non close privative à usage individuel (ou collectif) doit être pourvue d’au moins un des quatre dispositifs anti-noyade normalisés : abri, alarme, barrière ou couverture.
Les propriétaires qui ne satisfont pas à cette obligation encourent des sanctions pénales, notamment une amende de 45 000 €.

Attention ! Ces dispositifs ne remplacent pas la surveillance active et permanente des enfants par un adulte.



3. Les piscines privatives à usage collectif

Ce sont les piscines situées principalement dans les campings, hôtels, villages et résidences de vacances. La piscine constitue une prestation annexe à l'activité principale de l'établissement touristique.
Elles ne sont pas soumises à l’obligation de surveillance à laquelle doivent satisfaire les piscines ouvertes au public d’accès payant, sauf si un enseignement d’activités aquatiques y est dispensé (apprentissage de la natation, cours d’aquagym, etc.).
Tout comme les piscines privées à usage familial, elles doivent être équipées d’au moins un des quatre dispositifs anti-noyade normalisés : abri, alarme, barrière ou couverture.
Les piscines privatives à usage collectif doivent par ailleurs respecter des exigences de sécurité particulières, notamment :

• Les revêtements de sols ou de murs (bassin compris) ne doivent pas être dangereux, par exemple glissants ou abrasifs.
• Des affichages doivent informer les utilisateurs sur les risques et les précautions liés à l’utilisation de tout équipement ou matériel mis à disposition.
• Les profondeurs minimales et maximales de chaque bassin doivent être affichées et lisibles depuis les plages et les bassins.
• Lorsque la turbidité de l'eau de tout ou partie d'un bassin est telle que le fond n'est plus visible, ce bassin doit être immédiatement évacué.
• Les écumeurs de surface et les bouches de reprise des eaux doivent être en nombre suffisant et conçus de manière à ne pas aspirer ou plaquer tout ou partie du corps des utilisateurs. Les bouches de reprise des eaux doivent de surcroît être munies de grilles et ne pas pouvoir être ouvertes par les usagers.
• Toute installation hydraulique (bouches de reprise des eaux, goulottes, générateurs de vagues artificielles) doit être pourvue d’un dispositif d’arrêt d’urgence du type « coup de poing », facilement accessible et visible.
• Les toboggans aquatiques, plongeoirs, machines à vagues, bassins à remous et courants d’eau artificiels font également l’objet de prescriptions de sécurité spécifiques.



4. Les piscines hors sol

En l'absence de réglementation spécifique, les piscines hors sol sont soumises à l'obligation générale de sécurité, selon laquelle « les produits et les services doivent, dans des conditions normales d'utilisation ou dans d'autres conditions raisonnablement prévisibles par le professionnel, présenter la sécurité à laquelle on peut légitimement s'attendre et ne pas porter atteinte à la santé des personnes » (article L. 221-1 du Code de la consommation).
Compte tenu des noyades de jeunes enfants qui s’y produisent chaque année, toute baignade dans ces piscines doit se faire sous la surveillance constante d’adultes aptes à intervenir rapidement en cas de danger.
Il est également impératif de condamner l’accès à la piscine après la baignade.

Quelques recommandations, accessibles à tous, doivent être rappelées :
  • Évitez les bains après un repas trop copieux ou trop arrosé.
  • Pensez à poser à côté d’une piscine domestique une perche, une bouée et un téléphone pour alerter les secours le plus rapidement possible. Après la baignade, pensez à sortir tous les objets flottants, jouets, bouées, objets gonflables et à remettre en place le dispositif anti-noyade.
  • Restez toujours avec vos enfants quand ils jouent au bord de l’eau ou lorsqu’ils sont dans l’eau.
  • Pendant la baignade, désignez un seul adulte responsable de leur surveillance, apte à intervenir en cas d’urgence.
  • Apprenez-leur à nager le plus tôt possible.
  • Équipez-les bouées, brassards ou maillots flotteurs.
  • De manière générale, ne laissez jamais des enfants évoluer dans ou à proximité d’un bassin sans une surveillance constante.



Textes applicables
• Code de la santé publique, notamment les articles L. 1332-1 et suivants et D. 1332-1 et suivants: conditions d’autorisation, règles sanitaires.
• Code du sport, notamment les articles L. 322-1 et suivants, D. 321-1 et suivants : obligations pour les établissements dans lesquels sont pratiquées des activités physiques ou sportives (déclaration, assurances, surveillance, etc.) ainsi que l’article A. 322-4 : déclaration préalable en mairie de toute piscine ou baignade aménagée (installation et modifications).
• Code de la construction et de l'habitation, notamment les articles L. 128-1 et suivants, R. 128-1 et suivants et L. 152-12 : obligation de pourvoir les piscines enterrées non closes privatives à usage individuel ou collectif d'au moins un dispositif anti-noyade normalisé (barrière, alarme, couverture, abri), sous peine de sanctions pénales et notamment d’une amende de 45 000 €.
• Arrêté du 14 septembre 2004 portant prescription de mesures techniques et de sécurité dans les piscines privatives à usage collectif.

Liens utiles
• Si vous souhaitez disposer d’informations plus détaillées, vous pouvez consulter le portail consacré à la sécurité des piscines sur le site Internet de la DGCCRF (cliquer ici).
• Brochure de l'INPES « Mode d’emploi de la baignade », cliquer .
• Piscines site Internet du Ministère des Sports consacrées aux piscines, cliquer .

Les éléments ci-dessus sont donnés à titre d'information. Ils ne sont pas forcément exhaustifs et ne sauraient se substituer à la réglementation applicable.
Pour tout renseignement complémentaire, reportez-vous aux textes applicables ou rapprochez-vous de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) ou de la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) de votre département.



Actualisée en mars 2014
Source DGCCRF


et qu'en est-il des piscines chez les Assistantes Maternelles de Loire-Atlantique ?

ARRETE
portant diverses mesures relatives à la sécurité
dans le cadre de l'agrément des assistants
familiaux et des assistants maternels


ARTICLE 2 : Les piscines

L'accès aux piscines enterrées, partiellement enterrées ou hors sol, doit être rendu impossible à tout enfant accueilli à titre professionnel hors de la présence et de la surveillance constante de l'assistant familial ou de l'assistant maternel.

Les piscines enterrées totalement ou partiellement, ainsi que les piscines hors sol de hauteur inférieure à 1,10 m, installées de manière temporaire en été ou de façon définitive, doivent être équipées d'une protection correspondant a la norme NF P 90-306 prévue par la loi du 3 janvier 2003, ou sous certaines conditions à la norme NF P 90-309.

Selon la norme NF P 90-306. les piscines sont entourées d'une barrière de protection (ou grillage) d'une hauteur égale ou supérieure à 1,10 m entre le point d'appui le plus bas et le point d'appui le plus haut Elles sont fermées par un portillon comportant deux points de fermeture, qui se referme automatiquement Les barreaux ne doivent comporter aucune aspérité en relief. 

Selon la norme NF P 90-309, les abris de piscine sont autorisés uniquement lorsqu'ils sont de forme véranda permettant le déplacement debout. dont les accès (porte, fenêtres...) comportent un système de verrouillage sécurisé empêchant l'entrée d'un enfant en dehors de la présence d'adulte.

Les assistants familiaux et les assistants maternels peuvent installer temporairement une pataugeoire sous réserve qu'ils en limitent l'usage par les enfants strictement en leur présence, et qu'elle soit vidée après chaque utilisation.

Par principe, la responsabilité des assistants familiaux et des assistants maternels reste engagée en cas d'accident. Aussi, par mesure de sécurité. il est conseillé aux assistants familiaux et assistants maternels, qui disposent d'une piscine hors sol d'une hauteur supérieure à 1,10 m, d'installer la même barrière de protection (ou grillage) que pour les piscines hors sol dont la hauteur est inférieure à 1,10 m entre le point d'appui le plus bas et le point d'appui le plus haut.

De même, tout puits, tonneau, bassin d'agrément, dispositif de recueil d'eau de pluie, etc. doit être obturé hermétiquement par un système ne pouvant être déplacé par un enfant et résistant à son poids Les rivières, étangs, mares doivent être protégés par une barrière d'au moins 1,10 m de haut avec un portillon
de sécurité.

  • Pensez à poser à coté de la piscine une perche, une bouée et un téléphone pour alerter les secours le plus rapidement possible le cas échéant.
  • Après la baignade, pensez à retirer tous les objets flottants, jouets, bouées... et à remettre en place le dispositif de sécurité.
  • Retirez l'échelle de la piscine hors sol, pour en condamner l'accès.


Conduite à tenir en cas de noyade

Il faut faire très vite, d'où l'important d'un téléphone à proximité : Sortir la victime, la couvrir et composer le 112 (qui vous donnera la conduite à tenir).

Un noyé secouru dans la première minute a 95 % de s'en sortir, 25 % après 6 minutes, 3 % après 8 minutes.

Quel que soit l'état du noyé, ce dernier doit se rendre à l'hôpital (à cause de l'eau dans les poumons).



Chaque jour en France, 3 personnes perdent la vie à cause d'une noyade en piscine soit 1008 personnes par an. Les victimes sont majoritairement des enfants qui ont moins de 6 ans.

Source : Planetoscope


mardi 6 mai 2014

Attention aux défenestrations !

Attention aux défenestrations !


Définition :
La défenestration est le fait de jeter ou de pousser un individu par une fenêtre, ou de s'y jeter soi-même. Le mot vient de l'ancien français fenestre, du latin fenestra, en italien finestra, en allemand Fenster. La pratique trouve ses origines dans la précipitation(chute d'un lieu élevé ou suicide par précipitation).
La défenestration est souvent fatale. Pierre Bonette différencie la précipitation (projection violente d'une hauteur élevée), de la chute qui concerne un corps tombant sous l'effet de la pesanteur. En médecine légale, la chute concerne le fait qu'une personne tombe de sa hauteur.
Source Wikipédia.org

Avec l'arrivée des beaux jours, les risques de défenestration des enfants sont accrus.

Selon une enquête de l'Institut de veille sanitaire (InVS), effectuée en collaboration avec l'hôpital Necker Enfants malades, durant sept mois en Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nord-Pas-de-Calais, 76 "chutes accidentelles de grande hauteur" (défenestrations) chez les enfants de moins de  15 ans (taux d'incidence 1.9/100 000) ont été suivies de 9 décès, 8 ont par ailleurs présenté des séquelles à un mois (dont 3 sévères).

Les chutes accidentelles de grande hauteur concernent surtout les enfants de moins de 6 ans (62 %), majoritairement des garçons (70 %). Dans la moitié des cas, la chute a eu lieu alors que l'ouverture disposait d'une protection, qui a donc été inefficace. De même, quatre fois sur cinq, un adulte était présent dans le logement au moment de la chute. Un meuble se trouvait sous l'ouverture dans plus de la moitié des cas.

Ces résultats sont semblables à ceux des enquêtes réalisées en 2005 et 2006. On doit toutefois mentionner que le nombre de cas a diminué entre 2006 et 2013, de 106 à 76, les décès passant de 10 à 9 et les séquelles sévères de 7 à 3.

L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) a édité deux affiches et donne les conseils suivants :

  • Ne jamais laisser un enfant seul, ou sous la responsabilité d'un autre enfant ou adolescent, près d'une fenêtre ouverte ou sur un balcon.
  • Ne jamais laisser des meubles ou objets sous une fenêtre : les enfants peuvent s'en servir pour accéder à leur ouverture.


En effet, verrous, poignées verrouillables, entrebâilleurs, bloc-portes, barrières qui font office de garde-corps... ne suffisent pas et ne remplace jamais la vigilance d'un adulte.



lundi 30 septembre 2013

Tapis-puzzles : attention



Tapis-puzzles : attention




La suspension de l'importation et de la vente des jouets en mousse dits "tapis-puzzles", contenant du formamide, est à nouveau prolongée, cette fois jusqu'au 5 août 2014.

Cette interdiction concerne les tapis-puzzles contenant plus de 200 mg/kg de formamide. Afin de prévenir les risques graves pour la santé des jeunes enfants, les importations et leur commercialisation avaient été suspendues en décembre 2010. Tous les tapis testés à ce moment-là s'étaient avérés contenir cette substance toxique.

Cette substance entre dans la composition de ces tapis-puzzles, mais également dans celle de certains revêtements de sol et tapis de sport. Elle sert à les rendre plus souples.

Rappelons que les tapis-puzzles sont des jouets en mousse constitués de dalles souples de différentes couleurs s'emboîtant sous forme de puzzle.

Assistantes Maternelles Magazine
Octobre 2013






  • Formamide

  • Le formamide est un amide provenant de l'acide formique. À température ambiante, il se présente comme un liquide incolore proche de la consistance de la glycérine. C'est un solvant hygroscopique et un réducteur d'odeur proche de celle de l'ammoniac.
    Point d'ébullition : 210 °C
    Formule : CH3NO
    Densité : 1,13 g/cm³
    Masse molaire : 45,04 g/mol