La Bull'à'Moa

COMPTINES, CHANSONS, MUSIQUES, LECTURES, BRICOLAGE...

COMPTINES, CHANSONS, MUSIQUES, LECTURES, BRICOLAGE...


                                                                 Illustration : Nathalie Jomard

Les comptines :
Les comptines (jeux chantés) permettent à l'enfant de mieux connaître son corps (par exemple : "savez-vous planter les choux ?"). Ils sont mémorisés par l'enfant et lui servent de repère.
Plus ou moins rimées, parlées, chantées, accompagnées de gestes ou de frappés de mains, les comptines ont souvent des fonction utilitaires.

Les chansons :

Les chansons peuvent être variées :
- Les berceuses sont chuchotées et mélodieuses ; elles servent à endormir ;
- Les chansons de gestes font appel au "mime" et favorisent la mémorisation (des nombres, des jours de la semaine, des doigts de la main, des couleurs...) ;
- Les chansons de texte s'écoutent comme un conte ;
- Les chansons de jeux accompagnent des activités ludiques (ex. la rythmique).


L'adulte ne doit pas tenir compte de ses goûts, mais élargir au maximum les goûts de l'enfant. Parmi les disques, les uns sont écoutés à certains moments de la journée (au cours du reposau réveil), les autres rythment certaines activités (rondes, rythmique, jeux moteurs, fête, bal...)

http://labullamoacomptinesetchansons.blogspot.fr/
Objectifs :
Favoriser la mémorisation, l'apprentissage du vocabulaire et du rythme, développer le toucher et l'acquisition du schéma corporel.
L'intérêt de l'éveil musical :
La musique encourage l'enfant à répondre avec des mouvements spontanés de son corps et l'initie au sens du rythme et du temps (frapper dans les mains au son de la musique). Elle développe également sa sensibilité auditive, en distinguant différentes notes (hautes, basses).
Le chant procure du plaisir (les enfants aiment chanter) et aide ainsi l'enfant à affiner son intérêt et son goût pour la musique. Enfin, c'est un bon moyen de développer la mémoire (compréhension et assimilation de mots nouveaux) et le sens du toucher (les comptines accompagnées de gestes).

Précocité et musique :
On savait que la musique adoucissait les moeurs et pouvait être un support de thérapie, mais savait-on qu'elle modifiait le cerveau du jeune enfant. La plasticité de ce dernier n'y est certainement pas étrangère. Ainsi, l'apprentissage de la musique avant l'âge de 7 ans rendrait le cerveau plus "performant" : meilleure coordination des gestes et renforcement des connexions cérébrales.



Lire avec les enfants : 

Pourquoi lire avec des tout-petits ou avec des enfants à peine alphabétisés ?

Pendant longtemps, les pédagogues ont réservé les livres pour l'enfance aux jeunes lecteurs, débutants ou confirmés. Aux plus jeunes, il fallait raconter des histoires (dites et non pas lues), montrer des images (pour faire dire le nom des choses, décrire les scènes représentées), ou enseigner des comptines ou des ritournelles (à réciter par cœur). Puis les psychologues ont attiré l'attention des professionnels de la petite enfance sur les avantages d'une familiarisation précoce avec la lecture de livres.

Les impératifs du lire avec les enfants :

Lire avec les enfants, cela veut dire alterner les moments de lecture (littérale : on lit le texte sans inventer ni paraphraser) et les moments de dialogue (on s’arrête, on commente, on demande des commentaires, des réactions, des avis). Ainsi les enfants feront bien la différence entre le texte (c’est toujours le même, au mot prés, quel que soit le lecteur) et ses commentaires, interprétations, développements… 

Lire avec les enfants, cela veut dire être sensible au fait que tout ne peut pas "être expliqué" de la même façon selon la situation d’interlocution : ce qui peut être échangé dans un grand groupe n’est pas ce qui peut être échangé dans une situation duelle, ou avec quelques enfants. Les résonances singulières que peut avoir une lecture, les associations d’idées, les confidences, les étonnements qu’elle peut susciter doivent être gérés avec prudence et délicatesse : ce qui fait rire certains enfants en laissera d’autres étonnés ou scandalisés. Comment gérer ces écarts de réception sans que l’adulte impose trop vite sa propre interprétation ? 

Quelle est la valeur de vérité des fictions ? Quelle prise de pouvoir a-t-on sur les enfants quand on est dans cette relation de raconter des histoires qui sont des histoires inventées ? 

Le choix de l'admissible et de l'inadmissible, du recommandable et du moins recommandable pose des questions difficiles. La tradition scolaire est de s’insurger contre la censure et chaque fois que l'on lit des articles sur les livres interdits dans les bibliothèques, y compris scolaires, ce sont des articles de dénonciation. Pourtant la pratique ordinaire en bibliothèque, du seul fait que l'on ne peut pas tout acheter, est la sélection. Si on ne choisit pas, on élimine. Tout le monde est d'accord pour dire qu’on élimine ce qui n'a "pas de valeur" autre que commerciale. Or, le goût, les valeurs éducatives, les représentations culturelles ou les souvenirs d'enfance de celui qui choisit se trouvent intimement liés. S’il faut expliciter les critères, on peut s’accorder sur des critères de langue, sur des critères esthétiques, sur des critères éducatifs portant sur le message. Mais est-ce que cela suffit pour dire pourquoi "on aime" ou on n’aime pas tel livre ? Puisque l'on ne peut pas élaborer une charte pour dire ce qui est acceptable non, entre 1980 et 2000, les règles de choix des enseignants sont devenues subjectives : le goût des femmes cultivées de classe moyenne choisissant pour leurs élèves les livres qu’elles auraient choisis pour leurs enfants. Mais cette subjectivité s’est abritée derrière des critères objectifs : les genres littéraires, dont il fallait couvrir la variété : romans policiers, romans exotiques… Ceci évitait de parler du contenu des histoires, on se réfugiait dans des catégories génériques qui doivent avoir leur place á l'école dès la maternelle, comme si tous les albums ou tous les romans policiers étaient équivalents. 

Lire avec les enfants, cela veut dire que l’on va parler avec eux de l’histoire, de ce que raconte cette histoire-là, qui est différente de toutes les autres. C’est dire qu’on va apprendre quelque chose des enfants : car ce qu’ils ont à dire sur cette histoire-là, finalement, on ne le sait pas. 

Lecture :

Coloriage, bricolage :

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